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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 12:59

c3rgjqys"Alexandre 1er meurt  à Marseille.

 

 A Aix-en-Provence, Kerim et Krajli se sont levés tôt. Ils ont pris un petit déjeuner : café noir et cognac. Après quoi ils ont commandé des pastis. Kerim, qui ne fait jamais les choses à moitié, en a bu cinq.

 Un peu avant 13 heures, les deux hommes sont allés chercher dans leur chambre les armes et les grenades.

 

A la patronne, Krajli a annoncé :

- Nous viendrons ce soir pour dîner. Nous aurons très faim.

 

 Depuis quelque temps, Krajli se sent mal à l'aise. Dans quelle galère s'est-il embarqué ? Pourquoi le sort est-il tombé sur lui ? Dans le car qui les emporte à Marseille, son angoisse grandit encore. Il se cache derrière un journal. Vlada - comme toujours - est impassible.

 

Nous sommes le 9 octobre 1934, le Dubrovnik est alors en vue de Marseille. Alexandre achève de revêtir sa tenue d'amiral. Son valet de chambre insiste pour qu'il porte ce qu'il appelle sa "cotte de mailles", un gilet d'acier très fin propre à résister à toutes les balles. Alexandre refuse :

- Non. Nous sommes en France. Nous n'avons que des amis. Et puis, ça me gêne.

 

 Lentement, le bateau glisse vers le port. Une vedette vient se ranger près de l'échelle de coupée, celle du consul général de Yougoslavie à Marseille. En montant à bord, il semble hors de lui. On le conduit au roi. Il s'exclame :

- Sire, ne descendez pas à terre ! Je sais de source certaine qu'un attentat est préparé contre vous !

Alexandre secoue la tête :

- La population m'attend. Un Karageorgevitch ne doit pas reculer.

 

Vlada et Krajli marchent alors sur la Canebière. Sur les trottoirs, une foule heureuse grossit de minute en minute. Elle est plus dense encore place de la Bourse. D'un geste, Vlada désigne à Krajli la place qu'il devra occuper, à l'angle de la rue Saint-Férréol :

- Si j'échoue, fais ton devoir. Si je suis en difficulté, viens vers moi et lance les grenades pour me dégager. Adieu !

Sur ce, Vlada va se placer, lui, à l'angle de la Canebière et de la place de la Bourse. Dans ses poches, il tâte les deux révolvers qui s'y trouvent.

 

 Alexandre monte alors dans la voiture. Le cortège s'avance avec une telle lenteur que Georges Méjat, sa vieille caméra portable à la main, peut courir et le dépasser. Il aperçoit des collègues et un grand nombre de photographes. Tous s'étonnent de n'apercevoir que si peu d'agents de police.

 Un photographe, Geoffroy, remarque que le roi "scrute les fenêtres". Il a peur.

Et il a raison d'avoir peur.

 

 Il est 16 h 15. Le cortège arrive devant la Bourse. C'est alors que brusquement un individu, tête nue et chauve, sortit de la foule, se précipita vers la voiture royale, sauta sur le marchepied en criant : "Vive le Roi !" Armé d'un pistolet automatique, il fit feu à plusieurs reprises en se penchant dans la direction du roi.

 

C'est Vlada qui a bondi. Vlada qui s'étant hissé sur le marchepied, tire à bout portant sur Alexandre.

 

Les policiers accourent de toutes parts. Ils se mettent à tirer, dans tous les sens, de la façon la plus désordonnée qui soit. A quoi bon puisque l'assassin gît à terre ! Il est criblé de balles. Ce tir sans objet va atteindre dans la foule plusieurs personnes.

 Il y a des blessés, des morts. Ma Mamie qui était au milieu de la foule n'y a vu que du feu.

 

 La voiture a continué à rouler. Elle va passer devant la rue Saint-Ferréol où Krajli attend, ses grenades à la main. Il ne les lance pas. A quoi bon ? Il a entendu les balles, il voit Alexandre évanouit dans la voiture. Alors, à travers la foule, il s'enfuit.

 

 Un jeune journaliste, René Barotte, représentant un quotidien fort peu lu, Paris-Soir, a obtenu du locataire d'un appartement situé sur la Canebière l'autorisation de s'installer à son balcon pour mieux voir passer le cortège. C

 e locataire dispose du téléphone, chose alors peu fréquente. Or c'est exactement sous le balcon où se trouve Barotte que Vlada vient de tirer sur Alexandre.

 La réaction du journaliste est immédiate : il court au téléphone, demande Paris, l'obtient en un temps record et, sur-le-champ - en direct - dicte le reportage de l'évènement.

 

 Une heure plus tard, sous l'impulsion d'un génial patron de presse - Jean Prouvost -, le quotidien sortira un numéro spécial tiré à un million d'exemplaires, contenant le récit exclusif de l'assassinat d'Alexandre.

 Paris-Soir est lancé et va connaître l'un des plus gros tirages de la presse mondiale. Le malheur des uns...

 

C'est à partir de ce jour-là que ma Mamie s'est mise à le lire. C'est devenu avec le temps son journal préféré.

 

Avec L'Equipe...

 

 

Collection "Mamie explore le temps"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin