Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 11:50




"
J'ai fait un cauchemar (bad dream en anglais), je ne me souviens plus très bien mais dans le désordre, je passe d'abord le bac avant de me retrouver a poil dans l'enceinte du lycée puis de rater un but tout fait dans un stade plein à craquer quand soudain Obama déboule dans mon rêve. Un truc de dingue !

Alors pour situer, il vient d'être élu président et là, alors que le monde entier est suspendu à ses lèvres pour savoir ce qu'il va faire pour sauver le monde, il décide de se casser sur le yacht de Bill Gates au large des Bahamas pour des vacances bien méritées. Tant qu'a faire.

De mémoire, il y a que du lourd à bord du yacht : Donald Trump, Steve Jobs, Jack Welch et JR Ewing, sans parler des chanteurs d'opérette chargés de mettre un peu d'ambiance (Donna Summer, Samantha Fox, Jimmy Cliff...). Bref, après quelques jours passés à se bronzer la pilule, il mettait alors les voiles sur la maison blanche pour constituer une équipe de choc avec entre autres : John Mac Cain en charge des relations internationales, Madonna à la justice, Sarah Paulin pour doper la consommation vestimentaire, Georges Bush à la défense et Naomie Campbell pour les droits de l'homme. Au ministère des sports ? Mike Tyson ! Je vous l'avez dit que vous n'allez pas en croire vos oreilles.

Là-dessus, et à la surprise générale, Obama se séparait de sa femme pour filer le parfait amour avec Paris Hilton !

Je passe sur les détails de leur mariage en grande pompe à Vegas et des SMS sulfureux échangés par nos deux tourtereaux qui faisaient déjà le tour du monde quand Obama déboulait au marché aux légumes frais d'Union Square pour insulter Joe le plombier au grand dam de la profession : Get out fucking bastard qu'il lui aurait dit.
On croit rêver !

C'est alors que le scandale éclatait au grand jour, une vidéo de leur débat, que dis-je, une vidéo de leurs ébats que Paris Hilton aurait diffusé sur Internet (un film de 22 minutes, noir et blanc) et c'est la que je me suis réveillé, en sueur, en nage, avec le coeur qui battait la chamade, vous voyez ce que je vous avez dit : Un truc de dingue !

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 15:17








"Je lisais un article dans le Times il n'y a pas si longtemps au sujet des éléphants d'afrique. Figurez-vous qu'ils deviennent complètement tarés ! Ils violent les rhinocéros, tuent les hommes et attaquent d'autres animaux sans provocation. Ces sensibles géants sont devenus trés perturbés.

Le journaliste pense que la cause est due a un traumatisme lié au stress qui provoque un irréversible changement sur tout ce qu'ils savent de leur monde. Sur tout ce que ca représente d'être un éléphant. Et ça les rend fou. Les éléphants ne savent plus ce que c'est que d'être des éléphants !

Et là, pas plus tard que ce matin, j'apprends dans une dépêche Yahoo, comme vous sans doute, qu'un éléphant héroïnomane vient de sortir d'une cure de désintoxication. Tout fou le camp. Moi, plus rien ne m'étonne, j'en ai vu des vertes et des pas mures, mais là c'est quand même un peu fort de café. Si maintenant les éléphants se mettent à l'héroine, on n'est pas sorti de l'auberge.

Le pire de tout, c'est que même chez l'être humain, ça sent le sapin à plein nez. Alors bien sur, le stress fait partie de la vie, on sait depuis belle lurette qu'il n'y a que les fous et les morts qui ne sont pas stressés mais quand même, il ne faut pas pousser le bouchon un peu trop loin. Avec le stress, la pression et la peur qui va avec, ça devient du grand n'importe quoi et on assiste impuissant a un monde qui se marche sur la tête. Et la, j'élève le débat en posant la question qui dérange : "Et si on était véritablement dans une matrice ?"

Ca y est, la question est posée. Imaginez un truc qui nous gouverne, où on est des pions, des cellules virtuelles, je veux dire qu'on croit qu'on existe alors qu'on n'existe pas, on existe virtuellement mais pas réellement. Et maintenant imaginez que la matrice a buggé. C'est possible.

Du coup, on n'avance pas et qui n'avance pas recule, résultat des courses :

Au niveau financier on est au ras des paquerettes, le pouvoir d'achat qui s'écroule, l'inflation qui grimpe, les retraités qui crient famine, sans parler des banques qui perdent la boule, des gens qui se rencontrent sans avoir été programmé, l'économie qui déraille, l'OM qui ne gagne plus, le président qui se tape une ex top-model devenue chanteuse de variétoche, DSK qui perd les pédales, les éléphants qui se droguent donc et un afro-américain est même en passe de devenir président des Etats-Unis d'Amérique. On aura tout vu. Surtout qu'il a en fasse de lui un ticket choc avec un vieux briscard qui a fait la guerre du Vietnam et peut être même la première guerre mondiale. Je me demande s'il n'a pas eu une intervention décisive dans la guerre de Sécession. Qui a dit la guerre du feu ?

Un vétéran donc accompagné d'une nénette au sourire carnassié qui annonce à tour de bras qu'elle va supprimer le droit a l'avortement, même en cas de viol parce que Dieu en a voulu ainsi. Ma foi.  Qu'est ce que je vous avais dit ? Tout fou le camp ! Il n'y a plus de règles. Même cet article part dans tous les sens, c'est
le bug !

Comme ces éléphants en afrique, beaucoup de gens semblent perdre leur sens innée de l'humanité. Je suis fier d'affirmer que les lecteurs de ce blog ne l'ont jamais perdu.

Ils ne l'ont jamais perdu. 

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 12:44









"La scène se passe dans le film Les Compères de Claude Zidi.

Jean Lucas et Francois Pignon se disputent pour savoir qui est le vrai père de Tristan qui de son coté se dispute pour fracasser celui qui a piqué sa femme. Le premier dit alors au second : "Si c'est mon fils, il va lui péter la tronche !" alors que le second rétorque au premier
"Mais si c'est le mien, il va en prendre plein la gueule."

Un peu plus tard, alors que le fiston en a effectivement pris plein le musot, ils sont dans leur rôle de père quand pour apaiser les souffrances du petit, le premier lâche : "Ne pleure pas mon fils, il y a que les gonzesses qui pleurent" tandis que le second lui rétorque :
"Pleure mon fils ça te fera du bien..."

Le débat est lancé. faut-il pleurer n'est pas la question, mais est-ce qu'on le peut ?

Si je fais un rapide détour sur mes moments larmoyants, la liste est accablante, extraits :

- "Je vais bien , ne t'en fais pas", générique de fin, la musique prend le relais avec la chanson "Lili", les images défilent dans ma tête, je suis bouleversé mais pas une larme a se mettre sous la dent.

- The Practice saison 1 épisode 12, Jimmy fait un boulot remarquable, il le sait, son boss aussi le sait et lui dit devant toute l'équipe. Le moment est magnifique, je sanglote mais décidément quand ça ne veut pas sourire, ça ne veut pas pleurer non plus.

- Desperate Housewives saison 3 épisode 14, Lynette sait que c'est fini avec son amant, que dis-je son amoureux, elle rentre dans la salle de bain, histoire de le faire couler (le bain) pour les faire couler (les larmes). La, j'avoue que j'y étais presque. Un chouya.

- Aéroport de Londres, j'ai beau me démener comme un beau diable, je reste a quai. Stuttgart attendra. Foutu pour foutu, je tente ma dernière carte : "Si vous ne me laissez pas prendre cet avion, je vais pleurer !" J'entends encore la réplique de l'hôtesse qui après traduction ressemble à deux gouttes d'eau aux mots de Ségolene à Sarko, quand elle lui avait lancé, je cite : "Je trouve que ce que vous venez de décrire la larme a l'oeil est tout simplement pathétique et ..." Bref, il semble dorénavant acquis que les larmes ne se décrètent pas et qu'elles ont perdu de leur efficacité.

- Aéroport de Dakar, je vous épargne tout le topo, mais la il faut bien reconnaître que tout est réuni pour que je pleure comme une madeleine. Alors ? Des larmes de crocodile ? Que neni. Il semble dorénavant acquis qu'on ne pleure pas dans les aéroports.

A la mort de Jean de Florette, Galinette avait dit au Papé, " c'est pas moi qui pleure, c'est mes yeux." Voila, la boucle est bouclée, mes yeux ne pleurent pas. Après, on a beau dire que les douleurs les plus fortes sont a l'intérieur, c'est quand même un peu fort de café. J'ai beau cherché, je ne vois que mon téléphone qui pleure, quand elle ne vient pas...

Que voulez-vous, quand je lui crie "Je t'aime",
les mots se meurent dans l'écouteur !

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 17:44

Depeche"La blague de Jojo.

 

Laetitia demande à Johnny : 

"J'aimerais faire un cadeau à mes neveux, mais je ne sais pas quoi !" 


Johnny réfléchit et lui dit: "Tu donnes 4000 euros au grand" 

Laetitia : "Et au petit?" 

Johnny (en gueulant) : "O p'tit qu' 2000 !!!"


Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 13:56

"Chaque blog est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une ile déserte..." 

"undefinedCe blog est médicalement décédé le 19 février 2007, il y a une eternite, un siecle, il y a un an...

 

 L’enterrement a été célébré devant 1389 visiteurs selon les manifestants, 177 selon la police d’overblog.  "La solitude, je ne connais pas, il y a toujours une copine ou un copain qui laisse un commentaire."

 

 Pourtant, le destin a décidé que ce blog serait seul au moment ultime, celui de la mort. Pas un membre de la direction du blog pour lui tenir la main en ce jour tragique.

 

 Personne pour lui porter secours dans son dernier souffle. A part vous… Un public nombreux et fidèle qu’il aimait tant, "je n’ai pas honte d’être un blog populaire, d'ailleurs si je pouvais je prendrai la carte du parti!" avait-il déclaré il y a quelques mois. Avec son fond rouge sur un blanc immaculé, son écriture bleue, noire ou violette et ses quelques photos, ce blog restera a jamais dans nos têtes et dans nos cœurs. 

 Sa dernière pensée a été pour vous, il est parti avec vous. Aussi, plutôt que vous citer, et pour exaucer sa dernière volonté, la direction de ce blog a préféré relater une partie de votre oeuvre. Morceaux choisis :

 

Bien sur, il y a eu des coups bas : 

"La place de ce blog est a la poubelle!" Un anonyme

"Chère Zora, Je vous présente mes excuses pour mon précédent message qui était je le reconnaisun peu cavalier. Cette tactique n'avait d'autres buts que de mettre en colère l'auteur de ce blog, une colère aveugle que seul l'amour aurait pu déclencher. Cette démarche astucieuse m'a permis de  vérifier la véracité de votre existence chère Zora". Raymond

Mais aussi des revelations passionnantes:

"J'ai un signe distinctif bien placé et intime en guise de tatouage... Seule les personnes souhaitant me faire un petite gâteriey ont accès ! héhéhé... Inconvénient : je suis obligé de garder une ligne d'enfer, sinon ça rend pas super super....autant dire que c'est pas gagné...." Dario

"T'as oublie ta veste le week end dernier lors du déménagement." Sylvain

Un debrieffing:

"Nos dix ans: Bon comportement général des acteurs en présence. Week end ou il ne pouvait rien nous arriver. Une patate comme dans nos meilleurs moments. Une tournéedans les meilleurs endroits marseillais. Une contrée qui restera gravee pour toujours, alors, elle est ou la prochaine soirée?" Babar et Olive

Un règlement de compte familial:

"N'ecoutes pas les critiques, il est génial ton blog fiston." Jacques Iglesias

"Jacques a raison, comme tu le dis dans ton article, il vaut mieux etre acteur que critique. Bonne année cher neveu". Daniel Iglesias

"Est-ce qu'il pourrait y avoir des articles sur le foot sur le blog ? Pas besoin d'être cohérent, de toute façon personne ne vient sur ce blog à part la famille ! Bonne année quand même frangin !"  Clément Iglesias
 
"Richnot, tu pourras rappeler a Daniel qu'il doit me rendre la collection de timbres de papa, ca fait deux ans que je l'attends!" Jean-Luc Iglesias

"Nine, t'as pas vu l'emission capital sur M6 dimanche sur Dubai, ca a l'air sympa Dubai..." Laurie Iglesias

"Le prix du billet aussi il doit être sympa!" Pilou Iglesias

"Dis à Loukas que je lui rendrais la collection quand il me rapportera la porcelaine de Madka! Daniel Iglesias
C'est Loukas qui a la porcelaine de Madka ???" Nine IGLESIAS

"Régis, n'oublies pas de ramener le pantalon à ton frère, ça fait troisfois qu'il me le réclame."  Maman (Monique Nepsinsky, ancienne épouse Iglesias)

"Maman, j'ai ramené le pantalon hier, merci papa pour tes encouragements, promis Clément il y aura bientot des articles sur le foot. Nine et Laurie, vous pouvez revoir l'emission en rediffusin mardi soir, toujours sur M6. Pilou, un A/R pour Dubai coute au bas mot 600 euros (hors saison). Loukas, je ne peux rien faire pour toi au sujet de la collection de timbre. Pareil pour toi Daniel." Regis Iglesias

Des déclarations nationales:

"Cher Dario, Nous ne nous connaissons pas, mais je dois dire que je suis très heureux d'avoir récemment fait votre connaissance par le biais de ce blog,.  il n'y fait aucun doute: vous êtes quelqu'un de bien. J'espère donc que l'occasion me sera donnée de visiter votre région et de collecter mes lots...afin de les boire avec vous.
Cordialement." Primatice

"Cher Primatice, je suis également trés heureux d'avoir fait votre connaissance." Dario

"Un petit commentaire pour un grand auteur, Qui de suite m'a touché au fond de mon cœur." Sonia

... et internationales!

"Soy la portavoz de todos los espanoles les diste a todos el espiritu de lucha, la caracteristica de los autenticos ganadores! Te has ganado lo estima y el respecto de todos!" Roberto Fuenzalida

"What a caboodle, well done, your article is so funny, pertinent, this is always a plaisure to read your blog. Take care." John Keilman

Des avertissements parfois...

 

 Cher Djé, vous dites, je cite : "Entretien avec un vampire en espérant que ce film ne suscitera pas des vocations...", je rebondis la dessus: ne devrait-on pas interdire les films non pas par tranche d'âge mais plutôt par genre ? Un film comme "massacre à la tronçonneuse", imaginez que des personnes s'y reconnaissent ? Les ventes de Bosch exploseraient maisça ne serait pas pour couper du bois... Je pars de ce pas établir une liste des films dangereux, je reviens vers vous le plus vite possible !" L'auteur

Des conseils aussi...   


"Il faudrait mettre des recettes de cuisine pour donner des idées. Et à quand les recettes pour sauver le couple?" Caroline

"Ne vous suicidez pas, attendez l'année prochaine." Nevrosia

Une mise au point...

 "Cher Roy, vous soulevez un lievre, inutile de vous dire que votre message me laisse perplexe. Vous faites notamment référence a la notion de temps quand vous parlez d'urgence mais aussi de reve, or il est intéressant de signaler que le reve se conjugue uniquement au présent. Roy, vous n'etes pas sans savoir qu'il s'agit la d'une particularite de notre vie intra psychique.

 

 A l'intérieur de nous le temps n'existe pas. sans se lancer dans une description detaillé de notre appareil cognitif, disons que nos banques memorielles sont pleines d'images et que ces images sont repetees par des marqueurs qui indiquent"telle image va avant telle ou telle autre" mais a la base, ces stocks d'image coexistent dans un meme lieu (notre cerveau) et sous une meme forme (des chaines de neurones aux nombreuses interconnexions). Et a part ce petit marqueur, il n'y a rien dans notre cerveau qui ressemble a de l'ecoulement du temps cher Roy, le reste n'est que litterature..."

Une rencontre étonnante

Redge, est ce ici un message subliminal pour les vilaines personnes qui ne croient pas en tes rêves, tes projets, tes idées excessives? Francois Bayrou

Et un invite mystère

J'ai beaucoup de succes aupres des filles. Elles m'ont en effet souvent dit que j'avais de jolis yeux. Couleur? Marron! Primatice.

Puis apres 1394 commentaires postes, une question sur toutes les lèvres :



Qui est Primatice? Caroline

Tu connais Primatice? Perpi

Il n'est pas de Carmaux, j'aurais reconnu son ecriture. Toursow

Ce n'est pas a lui que Sarko a envoy
é
son SMS? Carla

Je vais decouvrir l'identite de Primatice et la réveler au grand public. Dario

 Mais ce blog est mort avec ses secrets...  En ce jour d'anniversaire, le remercier serait lui faire offense, nous ne pouvons que lui rendre grâce...

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 03:34

images-23-.jpg



"B
eaucoup de réactions
suite à  l'article sur la campagne présidentielle, beaucoup de critiques aussi, Ribery et Jonnhy candidats, est-ce bien raisonnable ? De même, un débat entre Jordy, Bayrou et Starsky, qui s'y retrouverait ? Inutile de préciser que la présence de Candy, Annie Cordy et Gérard Byllou faisait aussi désordre, pour ne pas dire tâche, est-ce bien sérieux ? C'est quand même un peu fort de café... 
 

En parlant de café, où de marc de café plus précisément, la direction de ce blog a décidé séance tenante de retourner auprès de l'éminente voyante pour recueillir des informations supplémentaires. Cette dernière suite à la prédiction sur la lettre "y" (Lire la lettre écarlate) n'y est pas allée par quatre chemins, ni par le dos de la cuillère et après avoir remué ciel et terre avec les boules de cristal, les lames du tarot, les prévisions astrologiques et touti quanti, son visage s'est alors illuminé avant d'annoncer d'une voix discordante : "XIII !"   

Inutile de vous dire que l'ensemble de la direction présente autour de la table est resté perplexe !

"13 Y ?", " 13 ans d'expérience ?", "13 bulletins d'avance ?", "13 quoi ?", l'un de nous s'est même exclamé "Mais non, on est le 14 février, le 13 c'était hier, aujourd'hui c'est le jour de la St Valentin, je le sais parce que...", " Chut, elle a dit 13 !", puis d'un coup, ce fut comme une illumination, le prochain président (ou présidente) aura un "Y" dans son nom et un prénom accompagné d'un nom de treize lettres. Elle est catégorique !   

XIII, le chiffre magique...   

Partant de ce postulat, la direction de ce blog a décidé sur le champ de dresser un nouveau tableau des futurs présidentiables.   


AVANT (première estimation): 
 
 


Les favoris :   

Nicolas Sarkosy, Ségolène Royal   

L'outsider :   

François Bayroux   

Les surprises possibles :    

Hervé Gaymard, Martine Aubry, Pierre Mauroy    

Les grosses côtes :   

Martin Bouygues, Maurice Levy, Jonnhy Hallyday, Chantal Goya, Laurent Voulzy, Mimi Mathy, Liane Foly,Thierry Henry, Franck Ribéry, Richard Anthony, Phil Barney, Stomy Bugsy, Laurent Boyer, Karen Chéryl, Jordy, Françoise Hardy, Doc Gynéco, Jean-Luc Lahaye, Linda Lemay, Nolwenn Leroy, Florent Pagny, Imanol Harinordoquy, Jean-Luc Sadourny, Bernard Henri Lévy, Wiliam Leymergie.    

Les improbables :   

Georges Nepsinsky (mon beau père), Monique Salvy (nom de jeune fille de ma mère, il y a le couple Royal Hollande, pourquoi pas un ticket Salvy Nepsinsky !), Le Sly, Fanny , Audray, Yves, Nanny, Raymond, Gérard Byllou (le boucher du coin),  Antoine Bassy (un chic type), Jim Carey, Liz Taylor, Meg Ryan, Georges Clooney, Sean Connery, GrégoryTayac, Maria Carey, Dylan Mc Kay, Bob Marley, mon petit poney,  Luky Luke, Starsky, Mc Gyver, Luc Skywalker, Tom Sawyer, Yoda, Candy, Ulysse 31, l'incroyable Hulk, Hardy de Laurel et Hardy, Rocky, Annie Cordy, Tata yoyo, Prosper youplaboum !....  


MAINTENANT ( Deuxième estimation)
:  
 


Les favoris :   

Nicolas Sarkosy, Ségolène Royal

L' outsider : 

Laurent Voulzy   

La surprise possible :    

Jean-Luc Lahaye    

Bien sûr, les lecteurs de ce blog peuvent être septiques sur le choix du « troisième homme », il a été décidé après un débat électrique au sein de la direction, morceaux choisis :    

" Ce ne sera pas Lolo" Primatice chez lui..   

" Je ne vois pas Jean-Luc, il n'a pas le vent en poupe..." Dario Séco, à l'apéro.   

" Je vois Lolo gros comme une maison..." Dario Séco, toujours à l'apéro.   

" Et puis Jean-Luc est dans une mauvaise passe !" Dario Séco, toujours à l'apéro, mais un peu plus tard...   

Bon, bien sûr dans cette liste il y a à boire et à manger, comme dans toutes les prédictions et l'interprétation qu'on en fait. D'ailleurs, en parlant d'interprétation, il y avait peut être une erreur dans la première interprétation, le prochain président sera peut être Claude Lelouch ou Franck Sinatra ou Stephan Edberg !!!

Mais là encore, on s'écarte du vif du sujet parce que si on revient quelques mois en arrière, la voyante de VOICI avait elle aussi été catégorique quand elle disait, je cite : " Pendant la coupe du monde, David TREZEGUET sera décisif !" Il l'a été, mais dans le moment sens ! Responsable de la défaite ! De l'échec ! Alors, j'entends déjà les mauvaises langues dire "oui, mais c'est Trezeguet, pas TREIZEGUET, encore moins TREYZEGUET !" " Et puis David Trezeguet, ça fait quatorze lettres !" Oui, mais pendant la coupe du monde, David Trezeguet comme vous le dîtes si bien portait le numéro 13...


Mais bon, le reste n'est que littérature…

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 00:31

Depeche"St Exupery disait : "L'avenir tu n'as pas à le prévoir mais à le permettre",

 

Pourtant il suffit d'écouter les politiciens, les journalistes ou autres intermittents du spectacle et même "l'homme de la rue", tout le monde fait des prédictions. Florilège :  

 

" Ce ne sera pas Sarko" Bruno Gaccio chez Ardisson.

" Ce ne sera pas Ségo" Alain Minc, toujours chez Ardisson.

" Ce sera Sarko tu verras" Jérôme Moulis chez lui.

" Je vois Bayrou gros comme une maison..." Dario Séco, à l'apéro.

" Ou Ségo !" Dario Séco, toujours à l'apéro, mais un peu plus tard...  

 

 Les exemples pullulent ! Pourtant à notre connaissance, aucune des personnes précédemment citées ne possèdent des dons de voyance. Qu'est-ce qu'ils en pensent d'ailleurs les voyants ? La question a été posée à la plus brillante du moment, celle qui (d'après les experts) voit plus clair que les autres, elle ne s'est pas débinée, sa réponse a fusé :

" Le prochain président (ou présidente) aura un "Y" dans son nom. Je suis catégorique !"

Un Y, la lettre écarlate...

Partant de ce postulat, la direction de ce blog a décidé sur le champ de dresser un tableau des futurs présidentiables.

Faites vos jeux...

Les favoris :

Nicolas Sarkosy, Ségolène Royal

L'outsider :

François Bayroux

Les surprises possibles : 

Hervé Gaymard, Martine Aubry, Pierre Mauroy 

Les grosses côtes :

Martin Bouygues, Maurice Levy, Jonnhy Hallyday, Chantal Goya, Laurent Voulzy, Mimi Mathy, Liane Foly,Thierry Henry, Franck Ribéry,Richard Anthony, Phil Barney, Stomy Bugsy, Laurent Boyer, Karen Chéryl, Jordy, Françoise Hardy, Doc Gynéco, Jean-Luc Lahaye, Linda Lemay, Nolwenn Leroy, Florent Pagny, Imanol Harinordoquy, Jean-Luc Sadourny, Bernard Henri Lévy, Wiliam Leymergie. 

Les improbables :

Georges Nepsinsky(mon beau père), Monique Salvy(nom de jeune fille de ma mère, il y a le couple Royal Hollande, pourquoi pas un ticket Salvy Nepsinsky !), Le Sly, Fanny, Audray, Yves, Nanny, Raymond, Gérard Byllou (le boucher du coin),  Antoine Bassy(un chic type), Jim Carey, Liz Taylor, Meg Ryan, Georges Clooney, Sean Connery, Grégory Tayac, Maria Carey, Dylan Mc Kay, Bob Marley, mon petit poney,  LukyLuke, Starsky, Mc Gyver, Luc Skywalker, Tom Sawyer, Yoda, Candy, Ulysse 31, l'incroyable Hulk, Hardy de Laurel et Hardy, Rocky, Annie Cordy, Tata yoyo, Prosper youplaboum !.... (Liste non exhaustive)

 

Bon, bien sûr dans cette liste il y a à boire et à manger, comme dans toutes les prédictions et l'interprétation qu'on en fait. D'ailleurs, en parlant d'interprétation, il y a peut être une erreur d'interprétation de l'interprétation, le prochain président sera peut être le citoyen, ou le doyen,  ou le foyer, ou la voyante !!!


Deux écoles s'affrontent à ce sujet :

- la première, plus "classique" qui avance que gouverner c'est prévoir l'avenir...

- et la seconde plus " pragmatique", inspirée de Jean-Claude Van Damme quant il dit, je cite : "Si tu téléphones à une voyante, si elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche !".


Le reste n'est que littérature...

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !
11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 16:50

squelette"Il s'appelait Baudru.

Et ceux qui ne l'aimaient pas l'appelaient Baudru. Ce qui prouve que la meilleure façon de manifester son mépris à quelqu'un est de l'appeler par son nom.

Baudru donc.

Baudru était aide-comptable chez U.R.T, société anonyme d'assurances à capital limité et responsabilité partielle, fondé en 1835 par Lambert et Schwartz. Les hasards de la vie l'amenèrent à quitter sonpavillon natal de la Garennes-Colombes pour se fixer au huitième étage d'une H.L.M. à la Garennes-Bezons.

Il fut long à s'y habituer.

Travail toute la semaine de 8 h à 12 h ; de 12 h à 13 h, cantine : reprise de 13 h à 18 h ; 18 h 10, autobus ; 18 h 25, une baguette et demie chez la boulangère ; 18 h 30 ascenseur ; 18 h 31, pipi, pantoufles pompons, ouf ! et cul dans pouf.

Le 8 novembre 1971, jour de ses 43 ans, Baudru pénétrant dans l'ascenseur, fit en quelques secondes un examen de conscience remarquablement approfondi pour le peu de temps qu'il y consacra et en dégagea une idée-force : il s'emmerdait et n'avait plus envie de continuer à le faire..

Il fut même surpris que cela ne lui fût pas venu plus tôt.

Cette nuit-là, mimines jointes sur la couverture, il décida de s'amuser un peu et de semer quelques joies dans sa flasque existence. Mais les horaires ne le lui permettaient guère et, en fin de compte, Baudru constata que le seul moment où un aide-comptable pouvait s'amuser sans risquer d'être pris en flagrant délis était le moment où il se trouvait seul.

Pas tellement facile de se trouver seul à la Garennes-Bezons, à part dans les W.-C où le nombre de farçouilles à faire est relativement exigu. Il n'y avait en fait qu'un endroit idoine : l'ascenseur.

Alors, fermant ses doux yeux, Baudru inventa un jeu qui devait changer sa vie.

Il se leva le lendemain dans un état d'exaltation qu'il ne s'était pas connu depuis de longues années et décidé de procéder avec ordre et méthode comme il l'avait toujours fait jusqu'à présent. Lavé, peigné, brossé, il sortit de chez lui le coeur battant et appela l'ascenseur. Le voyant rouge s'alluma et il pénétra dignement à l'intérieur de la cabine, s'efforçant, comme toujours, de conférer à son maintien une attitude à la fois lointaine et respectable. La porte se referma derrière lui et il appuya sur le dernier bouton marqué r.-c., ce qui, la plupart du temps, veut dire rez-de-chaussée. A la seconde où l'ascenseur entama sa descente, Baudru sentit la sueur jaillir à ses tempes et il se déchaîna. En deux coups de pieds, il se débarassade ses chaussures et, fébrilement, dégrafa la ceinture de son pantalon : ses doigts tremblant défirent les boutons de la braguette. Il en était au dernier lorsqu'il constata qu'il avait déjà dépassé le troisième étage. Son coeur s'arrêta de battre : il n'aurait jamais le temps d'ôter son pantalon et de le remettre avant d'arriver, comme il l'avait prévu. Restaient, de plus, les chaussures. La frayeur fut la plus forte. Il se reboutonna à toute allure, reboucla sa ceinture en cinq dixièmes de secondes, enfila une chaussure, et l'ascenseur s'arrêta alors qu'il avait la deuxième à la main.

Mme Dutilleux attendait pour remonter devant la porte vitrée de l'appareil, et ce ne fut pas sans une surprise peinée qu'elle vit sortir Baudru, la face emperlée, tenant d'une main son attaché-case de cuir noir et de l'autre son escarpin enciragé. Elle sourit dans sa barbe et mit cela sur le compte d'un réveil tardif qui n'était pas sans l'étonner, venant d'un monsieur toujours parfaitement réglé côté horaire.

Baudru fit son double noeud un genou à terre et savoura, en attendant l'autobus, l'amertume de l'échec. Ce n'était point ce qu'il avait espéré, car il avait rêvé gagner cette lutte contre la montre, il s'était vu gambadant en slip dans l'étroite cabine, renfilant vélocement et terminant tiré à quatre épingles au moment précis de l'arrivée au rez-de-chaussée.

Il réfléchit fortement durant le trajet et une bonne partie de la matinée, puis décida de poursuivre l'expérience. Il valait mieux accroître progressivement les difficultés, de façon à acquérir des mécanismes d'une extrème rapidité qui lui permettraient, c'était là le but idéal, d'arriver tout habillé au huitième, de se déshabiller entièrement, de se rhabiller presto et de sortir souriant, noeud de cravate impec et braguette close, quelques secondes plus tard. Bien évidemment, ce qui était faisable du huitième au rez-de-chaussée l'était du rez-de-chaussée au huitième : il trouverait ainsi deux fois par jour l'occasion de s'exercer.

Baudru, lorsqu'il fut devenu le virtuose qu'il devait être, réfléchit longuement sur les motivations souterraines qui l'avaient poussé à inventer ce divertissement, et il en trouva de nombreuses. Le mélange intime du dangereux et de saugrenu qu'avait cette activité ludique excitait chez lui le goût du risque et de la faribole qui, étant donné son éducation, confinait à l'obscénité : se retrouver nu comme un ver dans un lieu fait pour y être habillé le séduisait énormément. On n'est jamais plus nu que dans un ascenseur. Il en éprouvait une intense jubilation. Bien d'autres raisons lui vinrent à l'esprit mais abandonnons le terrain de la spéculation pour en venir à celui des faits. Je me contenterai de les extraire d'un petit carnet sur lequel Baudru notait chaque jours ses progrès.

On y apprend ainsi que le 17 novembre (huit jours après la première tentative) il réussit à enlever entièrement son pantalon dès le sixième palier et à le remettre. Quatre jours plus tard, il corsait la difficulté en comptant jusqu'à quatre avant de le renfiler. Le 26, il arrivait à enlever son slip et terminait un peu essouflé, mais entièrement rhabillé.

Il serait fastidieux de suivre jour après jour cette  somme de performances. Qu'il suffise de savoir que deux mois après, bien qu'en plus de son costume, il portât un imperméable (la saison devenant fraîche), il arrivait en commençant à se déhabiller non pas au huitième, mais au septième, à se mettre totalement nu, à sauter deux fois en l'air et à se revêtir entièrement. Au cours du deuxième mois, il parvint même dans les derniers mètres à allumer une cigarette.

Jamais Baudrun'avait été plus heureux. Il fêtait parfois l'une de ses victoires dans un restaurant où il s'octroyait un bon vin pour célébrer un évènement mémorable ; ainsi le jour où il ne commença à se déshabiller qu'à partir du quatrième, il but entièrement une bouteille de Gaillac à 13 € 50. Il rentra ce soir-là, guilleret, prit l'ascenseur et, malgré les vapeurs d'alcool, termina largement dans les délais. Il se coucha, frémit de contentement dans les draps propres comme quelqu'un qui a enfin trouvé ou donné un sens à sa vie.

Si nous reprenons ici le carnet de Baudru et sautons quelques pages, nous pouvons nous rendre compte du terrain gagné : lors de la descente, il était capable de se dévêtir et revêtir entre le troisième et le premier, lors de la montée entre le sixième et le huitième. Il accéléra et dépassa de loin, ce qui peut être considéré comme un record : il ne lui fallait plus qu'un seul étage pour les deux opérations.

Une nuit, il se réveilla en sursaut ; une idée venait de frapper si violemment qu'il s'assit dans son lit et constata que sur huit étages il n'en occupait plus qu'un, il s'ennuyait durant les sept autres. Ses sourcils se plissèrent sous l'effort de réflexion ; il y avait une possibilité : il pouvait se déshabiller et se rhabiller huit fois de suite - solution mathématiquement réalisable - mais il eut l'intuition qu'il en naîtrait une certaine monotonie. Il réfléchit encore et, comme il n'était point sot (on a déjà pu le constater), la réponse au problème lui vint...

Le lendemain matin, en partant, il avait dans la poche de son veston une bouteille thermos, un gobelet de carton, une cuillère en plastique et un sucre enveloppé dans un papier. Malgré quelques éclaboussures qui tachèrent sa cravate et la moquette, il parvint à verser le café dans le gobelet, à tourner avec la petite cuillère, à le boire, à remettre le tout dans sa poche ; on était au premier étage et, presque mécaniquement, il se déshabilla-rhabilla et sortit assez fier de lui.

Quatre jours après, il arrivait à verser le café, à tourner le sucre, à tremper une biscotte, à manger, à boire et à se déshabiller-rhabiller.

Sept jours après, il versait le café, tournait le sucre, trempait trois biscottes, les mangeait, etc...

Huit jours après, quatre biscottes.

Quinze jours après, il beurrait les quatre biscottes.

Vingt-sept jours plus tard, il rajoutait du lait et se faisait griller des toasts.

Il est inutile de signaler qu'il avait remplacé l'attaché-case par une petite mallette dans laquelle il rangeait le réchaud butane sur lequel il parvenait à faire chauffer son café au lait entre le quatrième et le cinquième.

Sautons quelques mois et arrivons au 14 février qui, dans la vie de Baudru, apparaît comme une date de très grande importance. Il sortit ce matin-là, avec en plus de sa petite mallette, un colis sous le bras. La porte de l'ascenseur s'ouvrit, il entra et appuya sur le bouton. Aussitôt, il déplia le colis en quatre centièmes de secondes : il s'agissait d'un appareil à douche démontable et tube incorporé. Il se déshabilla en moins d'un clin d'oeil, se savonna, se rinça, chauffa son café, beurra ses biscottes, déjeuna, se rhabilla et arriva tout matériel remballé. Le 18 du même mois, il avait suffisamment de temps avant d'arriver pour lire entièrement le journal. Le 28, le dernier jour de ce mois court, il pouvait douche et déjeuner pris, terminer ses mots croisés.

Arrivé à ce stade, Baudru réfléchit et se convainquit de deux choses. La première, c'est qu'il était doué ; la seconde, c'est qu'il perdait un temps précieux (entre le troisième et le premier pour être exact) à lire le journal. De nature travailleuse, il trouva cela indigne de lui et, le 1er mars, il quittait son appartement avec, en plus de la mallette et de l'appareil à douche, une machine à écrire portative sur laquelle il espérait taper ses dossiers en retard.

Il est bon de récapituler, aussi choisirons-nous la journée du 12 mars pour dresser un tableau exact de ses activités ascenseuresques :
1. Douche avec savon, rinçage, friction eau de toilette, lavage de dents, coup de peigne, curage d'oreilles (du 8ème au 6ème environ) ;
2. Beurrage de toasts, déjeuner copieux avec marmelade d'oranges et oeufs frits sur une petite poêle à manche amovible (du 6ème au 4ème environ) ;
3. Lecture délassante de magazines illustrés avec mots croisés, devinettes et problèmes d'échecs (quatrième au deuxième) ;
4. Mise à jour des dossiers, dactylographie du courrier, préparation du travail de la journée au dictaphone (deuxième au premier) ;
5. Remballement général, cigarette et courrier familial (du 1er au rez-de-chaussée).

Chose remarquable, il eut à cette période l'intuition de son destin. Gagnant à chacun de ses voyages verticaux un peu plus de vitesse, il comprit que, bientôt il parviendrait, durant les quarante huit secondes que durait le trajet, à condenser la totalité de ses activités de la journée ; il décida alors de réaliser l'impossible : faire tenir 24 heures en 48 secondes, car il avait la conviction absolue que, grâce à la vitesse phénoménale qu'il avait acquise, le temps était devenu pour lui infiniment compressible.

Nous arrivons au 12 novembre de l'année suivante, cela faisait trois ans presque jour pour jour qu'il avait tenté, avec une lenteur maladroite qui le faisait à présent sourire, d'enlever son pantalon pour la première fois. cette date du 12 novembre est la dernière que nous noterons : on comprendra en lisant ce qui suit pourquoi il n'y en eut pas d'autres.

Ce matin-là, comme à accoutumée, Baudru appela l'ascenseur, entra et descendit. Alors qu'il se trouvait entre le 5ème et le 4ème, tout s'arrêta. C'était la panne, chose fréquente dans ces appareils délicats. D'autres personnes sonnèrent et, de guerre lasse, montèrent ou descendirent à pied. Le gardien de l'immeuble téléphona à la compagnie chargée des réparations. Des dépanneurs arrivèrent assez rapidement, car on leur avait signalé que quelqu'un se trouvait coincé entre deux étages. ils travaillèrent, localisèrent le défaut du système électrique et réparèrent. l'ascenseur arriva au rez-de chaussée deux heures et quart plus tard. Ce fut le concierge qui ouvrit la porte. Il ouvrit la bouche également et se précipita derechef au téléphone pour appeler cette fois Police Secours.

Les gardiens de la paix arrivèrent et sortirent le cadavre. personne ne le reconnut : les vêtements devaient avoir été élégants, mais ils tombaient en lambeaux, le visage enfoui sous la barbe fluviale ne rappela rien à personne et, lorsque le médecin légiste pratiqua l'autopsie, il conclut que l'homme était mort de vieillesse à un âge que l'on pouvait estimer à cent cinquante ans.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Humour !

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin