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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 18:47

84173966_o-1.jpg"Dans la cour de récré...

 

Avertissement : Ma Mamie a toujours détesté l'école. Mais elle a tenu à les raconter à toutes celles et ceux qui furent gosses au moins une fois.

 

Je ne veux pas aller à l'école "Les souvenirs d’école. Le bruit des galoches cloutées qui raisonnaient sur le chemin gelé de l’école, l’encre violette de porcelaine Blanche, les cartes vidal-Lablache punaisées au mur, les gros poêles à charbon, l’histoire de la chèvre de M. Seguin. Je me souviens aussi des cours de chant, de dessin et de natation. 

Je me souviens de Mme Bouchacour, des totos, de la Marie-Rose.

C’était le temps de la grande hygiène, les bains dans la bassine de fer blanc avec au fond des rustines métalliques... 

 Je me souviens du fer dans les épinards et des vitamines en tout genre, de l’huile de foie de morue, des ventouses, des cataplasmes, des vermifuges parce que "La petite fait des vers".

 Je disais souvent à Papi "Laisse-le encore faire l’enfant" et comme j’avais la foi du charbonnier, je disais aussi : "Ne fais pas ça, le petit Jesus ne va pas être content". Ou "A chacun sa croix". 

 Et toujours la même trace dans notre souvenir. Blouses grises et culottes courtes. Pupitre avec le trou pour l'encre. Les cours de chant, de dessin et de natation ...

"L’école est une fabrique à souvenirs avec le premier jour de la rentrée ; le cartable de L'écolier ; L'institutrice ; Les cancres ; Le temps des écoles

"Maman se levait souvent la première pour préparer le petit-déjeuner. 

Je me pelotonnais au fond du lit sous le gros édredon rouge, lourd de plumes. C’était vraiment un nid douillet où rien du monde extérieur ne pouvait pénétré.

 J’entends encore le tintement de quelques casseroles, le bruit des cuillères et des fourchettes remuées dans le tiroir, le chuchotement de la bouilloire éternellement placée sur le coin du feu, la toux de grand-père, la chaise que l’on tire, tous ces bruits familiers qui nous berçaient et nous sécurisaient. Maman nous disait alors : 

"Il faut peut-être vous lever, mes petits gars, sinon vous serez en retard pour le dernier jour de classe."

 

"Je me souviens que je devais faire mon cartable comme une grande et que sur le chemin de l’école, je vérifiais que je n’avais rien oublié...

 Les odeurs se mélangeaient. Senteurs de feuilles mortes qu’on éparpille avec les pieds, et les odeurs de l’école qui rouvrait ses portes, odeurs des blouses neuves, odeurs des ardoises noires et des craies blanches, des crayons taillés fins, des plumiers vernis, des gommes d’où se détachait une fine poussière, des cartables en faux cuir. l’odeur des livres neufs, des cahiers immaculés où je traçais si maladroitement les premiers bâtons.

 

Chagrin d'école

 "A 8 h 30, pour le dernier jour de classe, après nous avoir mis en rang deux par deux et nous avoir autorisé à nous installer, l’instituteur avait fait l’appel, puis avait commencé par une leçon de morale :

 - Sang froid dans le danger, victoire assurée.

- Garder un objet trouvé, c’est voler

- La paresse est la mère de tous les vices

- Je prendrai grand soin de mes affaires 

- J’écouterai toujours le maître 

- Je serai un élève attentif 

 

"A 10 heures, récitation.

Je me souviens qu’à chaque récitation, l’âme candide et chaleureuse du Petit Poucet me bouleversait, versant ses derniers mots tel un baume. 

"Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où

Le Héron au long bec emmanché d'un long cou..."

 

 Je me souviens aussi d’une fable de la Fontaine :

 "Rien ne sert de courir, il faut ..."

 

Et de la cigale et la fourmi quand la fourmi dit "Vous chantiez, j’en suis fort aise et bien ...

 

«Nos coup d'oeil sur la copie des voisins... La chaîne d'arpenteur, le bocal avec la vipère, la carte de France avec ses fleuves et ses beaux départements colorés, le chant des tables de multiplications ("neuf-fois-sept-cinquante-six"), l'enfer des dictées ("vingt-cinq fautes, trente fautes, trente-cinq fautes ... record battu !"), les problèmes d'arithmétique.

 

Lorsque les pages étaient bien remplies, j’avais droit à une image comme chaque écolier. Nous pouvions la choisir, et nous ne savions pas laquelle prendre, parmi toutes celles qui représentaient des poissons, des paillons, des fleurs aux couleurs vives et attrayantes.

 

Une autre carte, celle sur les climats a changé sa vie. Elle était assise à côté du cancre de la classe qui a glissé sa main dans sa culotte avant de lui glisser à l’oreille : "Si tu parles, tu iras en prison parce que mon père est député..."

 

"A midi, après la cantine, place à la cours de récrée. Pour le goûter, ma maman me fourrait dans un quignon de pain une bille de chocolat Meunier que je dévorais au retour de l’école. cours dessin.. 

Je me souviens que mes cahiers d'écolière étaient bien tenus. avec une écriture soignée. J’ai d'ailleurs reçu beaucoup de bons points pour récompenser mon application. 

Et je n’ai jamais copié sur ma voisine. 

 

J’étais nulle en arithmétique et en grammaire. Sur mes bulletins, on lisait : "Doit absolument réaliser de sérieux progrès" et le sempiternel : "Peux mieux faire".

Ma maman disait alors cette phrase qui a du bercer et berce encore les générations : "Ce n'est pas pour nous que tu travailles, c'est pour toi." Puis elle ajoutait :

"Tu nous fais beaucoup de peine."

"Si tu continues comme ça, tu finiras en pension !"

 Le pire, c'était la période des compositions parmi lesquelles celle de géométrie me causait bien du souci..

 

"A seize heures heures, il avait fallu passer l’incontournable visite médicale : on y avait tous droit. Pour savoir si on avait la coqueluche, la rougeole, des totos, du diabète ou d’autres maladies contagieuses, on nous faisait une piqure terrible"

 

"La fin de l’année. Fini les tableaux noirs et les craies de couleur, fini les pupitres tailladés au canif et maculés d’encre violette, fini le crissement laborieux de la plume Sergent-Major sur le cahier quadrillé, fini les "piquets" ou les "colles", fini les compositions trimestrielles, fini tout ça !

Je me souviens qu’avant de partir des rondes se formaient au rythme de :

 

"Vive les vacances !

A bas les pénitences !

Les cahiers au feu

Les maîtresses au milieu"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'école

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin