Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 11:00

La-Goulue-Petit-Journal.jpg"Le Petit Journal, là, sous vos yeux.

 

 Inutile d'écrire que quand ma Mamie m'a raconté l'histoire du docteur Petiot, elle avait les chocottes. Je vous laisse seul juge...

Marcel Petiot naît à Auxerre, le 17 janvier 1897.

A deux ans, on le confie à une brave femme, l'Henriette comme on l'appelle. Un charmant bambin, le petit Marcel. Il caresse le visage de l'Henriette de ses mains potelées et, tout à coup, la pince jusqu'au sang.

  Son premier jouet ? Un petit chat pour lequel il se prend d'une passion farouche. Ce qui ne l'empêche pas de se livrer à d'étranges expériences. Par exemple, tenant le chat par la peau du cou, il lui plonge les pattes de derrière dans l'eau bouillante.

 Le soir du même jour, il exige d'emporter dans son lit pour dormir avec lui. Le lendemain matin, l'Henriette trouvera Marcel riant aux anges et serrant dans ses bras le cadavre du chat qu'il a étranglé.

  Le temps vient pour Marcel d'aller à l'école. il se révélera un excellent élève, doté d'une intelligence particulièrement vive. Ce qui n'empêche pas ce garçon de se laisser aller à un comportement bien singulier.

Il fait passer des photos pornographiques et, cependant qu'il lance son couteau, oblige ses condisciples terrorisés à se figer sur la porte des cabinets.

 La lame vient parfois se planter à quelques centimètres de la cible. Il explore les cartables et les poches des manteaux pour y prendre ce qui présente à ses yeux de la valeur.

A l'aide d'un bâton enduit de glu, il "récupère" les lettres dans les boîtes postales pour toucher les mandats qu'elles contiennent ou expédier aux uns et aux autres des correspondances qui ne leur sont pas destinées.

A dix-huit ans, Marcel est bachelier. Nous sommes en 1915. Le jeune Petiot décide qu'il sera médecin.


 Mais la guerre fait rage, le 20 mai 1917, Petiot est blessé au pied gauche par une explosion de grenade. On le transporte à l'arrière. C'est alors que les médecins constatent chez lui des troubles mentaux caractérisés, un déséquilibre profond, de la neurasthénie, de l'amnésie.

Une maladie qui vient à point ? Impossible d'en être sûr. Avec Petiot, on ne sait jamais s'il simule ou non.

 Le résultat est là : il est interné dans un asile psychiatrique.

 Plus tard, devenu médecin, on lira sur son papier à lettres : "Interne des hôpitaux et asiles." Il n'a jamais été interne des hôpitaux. Ce qui manque, c'est l'accent aigu : il aurait dû écrire : interné.

  Au cours de ses études, il se livre à des expériences originales.

 Pour empêcher la défécation, n'a-t-il pas cousu l'anus de trois chats ?

 Ses camarades l'ont vu travailler à une pompe aspirante et refoulante à matières fécales contre la constipation, pratiquer le magnétisme et l'hypnose, rechercher le mouvement perpétuel. Ils se souviendront de son rire grinçant à propos de tout ou de n'importe quoi. Pour les uns, c'était "un dingue et un salaud".

 Pour d'autres : "Il était capable de toutes les filouteries et de toutes les méchancetés hypocrites." Certains, plus indulgents, se sont contentés de voir en lui "un cynique à qui tout était bon".

 En 1922, un nouveau médecin s'installe à Villeneuve-sur-Yonne, petite bourgade de quatre milles habitants. Il soigne et même il guérit. La clientèle grossit. Il se veut amical avec les anciens, paternel avec les enfants, galant avec les dames. il se mêle à la vie des associations, il est de toute les fêtes. Il devient populaire.

René Nézondet, greffier de justice dans cette ville évoquera la vitalité exubérante de Petiot mais aussi ses fureurs et ses désespoirs. Ce qui l'a frappé, c'est son rire :

- Il riait comme on fait naufrage.


 Ainsi s'impose, à Villeneuve-sur-Yonne, l'image du bon docteur Petiot. N'offre-t-il pas des consultations gratuites aux indigents ? Ne vaccine-t-il pas les enfants sans exiger d'honoraires ? On recherche son amitié, on l'invite.

Ceux qui l'ont reçu découvrent souvent que quelque chose à disparu : un livre, une fourchette, un cendrier. Tout cela est sans valeur.

Si Petiot vole, c'est pour le principe.

 Il est célibataire. bientôt ses voisins confient, avec le clin d'oeil de rigueur, qu'il vient d'engager comme servante une belle fille d'un peu plus de vingt ans.

Aucun doute, Louisette est la maîtresse du docteur. Quand elle lui annonce qu'elle est enceinte, le docteur Petiot la rassure :

- Je vais arranger ça.

 Quand elle disparaît, certains s'étonnent. Sur un ton léger, Petiot rassure et annonce qu'elle est partie et que, sûrement, on ne la reverra jamais. Pourquoi, à la hâte, a-t-il éprouvé le besoin, en quelques heures de cimenter le sol de son garage ?

Personne ne parlera plus de Louisette.


 Il a trente ans quand il devient maire du village.

Sa distraction : collectionner non seulement des ouvrages licencieux mais aussi une série de bocaux contenant des sexes d'hommes et de femmes.

Le bruit court avec beaucoup d'insistance, qu'il pratique des avortements. il hausse les épaules et grince :

- Ragots de la curaille.

A la même époque, la laiterie de la ville flambe. Au milieu des décombres, on retrouve le cadavre de l'épouse du laitier, Mme Debauve.

 Quand on affirme devant le cabaretier Frascot que l'on ne saura jamais qui a tué, il prend des airs mystérieux.

 Si l'on insiste, il confie que, peu de temps avant l'incendie, il a vu entrer Petiot dans la maison.

  A quelques jours de là, Petiot croise Frascot et constate qu'il boîte. Il s'apitoie :

- Venez avec moi, je vais vous faire une piqûre.

Frascot accepte. Trois heures plus tard, rentrés chez lui, il est pris d'un malaise. Il meurt. En tant que médecin de l'état civil, il appartient à petiot de délivrer un constat et le permis d'inhumer : "rupture d'anévrisme".


 A Villeneuve-sur-Yonne, Petiot défraie décidément la chronique.

Il va enchaîner les condamnations. Et quand de nouveau, on le révoque de ses fonctions de maire du village, plus personne cette fois ne le défend. Il est exclu du conseil général, mis au ban de cette ville qui brûle ce qu'elle a adoré.

Où peut aller un homme devant qui se ferment toutes les portes ? A Paris, bien sûr.

Quelques mois plus tard, les habitants du IXème arrondissement apprennent que le cabinet médical du docteur Valéri, situé au n°66 de la rue Caumartin a été racheté par le docteur Petiot...

Il ne faut que quelques mois pour que Petiot acquière une véritable aisance.

Tout autre s'en contenterait mais un homme comme lui ne change pas. Petiot va donc continuer à faire du Petiot. Les clients mécontents vont commencer à disparaître...


 Il va alors mettre en place une "filière d'évasion".

Le triste Paris de l'occupation regorge de gens pourchassés ou sur le point de l'être une clientèle potentielle inestimable. Persuader des gens traqués de rassembler ce qu'ils ont de plus précieux et leur fixer rendez-vous pour le grand départ : pour Petiot, c'est un jeu d'enfant. La suite le regarde.

 Dès lors qu'il veut passer de l'artisanat à la grande industrie, il lui faut trouver des rabatteurs. Il va recruter.


 Les premiers "clients" sont des hommes du milieu : Joseph Réocreux, dit Jo le boxeur ; Albertini, dit François le Corse ; Piereschi Dionisi, dit Zé ; Adrien Ebestebeteguy, dit le Basque.

Accompagnés de leurs "femmes" - trois pour le boxeur - ils vont se rendre rue Le Sueur par groupes.

Le basque est d'autant plus pressé de quitter  la France que, pilier de la rie Lauriston, il a été renvoyé par Lafont comme "indélicat". On ne reverra aucun des truands qui se sont livrés, pleins de confiance, au docteur Eugène - tel est le nom par lequel désormais Petiot veut être désigné. Chacun avait apporté une fortune en or et en bijoux.

 Dans les bars du Paris de l'occupation, on parle trop de la filière du docteur Eugène pour que la police allemande ne s'y intéresse pas d'un peu plus près. Deux services vont se mettre en chasse de ce fameux docteur Eugène.

Qui est ce docteur que l'on ne connaît que par ses rabatteurs ? Pour le savoir, on va utiliser une technique aussi ancienne que la police elle-même : on lui enverra un "mouton".

 Une personne qui va jouer le rôle d'un client éventuel. Tout fonctionne à merveille, à cela près que Petiot n'est pas tombé de la dernière pluie. Nul ne reverra l'infortuné "mouton".

Mais ses rabatteurs vont le balancer. Sans relache, on va l'interroger. Le grand jeu : la baignoire, les dents limées, le crâne comprimé. Il crache le sang. Il parle. En apparence du moins. Les Fritz veulent qu'il soit résistant ? Excellent. Tout plutôt que cette vérité de la rue Le Sueur. Encore faut-il qu'il se comporte à l'instar d'un vrai résistant.

Il doit donc soutenir mordicus qu'il ne l'est pas. Pendant toutes ces semaines, Petiot fait preuve d'un moral d'acier et suscite l'admiration de ses compagnons de prison. René Héritier, qui partage sa cellule avant d'être déporté, témoignera : "Je crois que le docteur Petiot est très capable de se sacrifier pour une cause. A noter sa haine indomptable des Allemands : je l'ai vu à l'oeuvre."

 Aucun doute : Petiot est un patriote, un vrai.


 Au début de 1944, la Seine charrie des débris humains. Certes, il en existe toujours dans un fleuve de cette importance mais les responsables de la navigation fluviale affirment que la moyenne est largement dépassée. Ce sont des têtes affreusement défigurées, la peau du visage arrachée. Des torses découpés, des membres tronqués.

Conclusion du docteur Paul : ces cadavres ont été découpés par un médecin.

 Petiot va alors se faire interpeller mais il va s'échapper. Il ne faudra alors que quelques heures pour que le nom de Petiot soit célèbre dans toute la France.

Dans cette France de 1944 qui vit dans l'attente du débarquement, on ne parle que de Petiot.

Les journaux de la collaboration lui consacrent chaque jour de longs articles, ce qui est loin d'être innocent : mieux vaut s'étendre sur un fait divers atroce mais alléchant que sur les défaites allemandes.

Radio-Paris "révèle" que Petiot a rejoint la maquis de Haute-Savoie où il est devenu médecin-major. Information parfaitement imaginaire qui se situe dans le cadre d'une propagande délibérée.

Lui, dans la clandestinité où il a plongé, n'a pas perdu cet humour grinçant qui a toujours frappé ses amis. Le commissaire reçoit de lui un message qui ne porte que ces mots : "Il court, il court, le Petiot..."


 Quand le 6 juin à l'aube, cinq milles navires et mille bombardiers se jettent à l'assaut de la Normandie, quand les Alliés foncent à travers la France, quand Paris se soulève et se hérisse de barricades, s'étonnera-t-on que Petiot se soit trouvé sur l'une d'elles avec le brassard marqué des trois lettres FFI ?

Sur la barricade de la place de la République, des témoins se sont souvenus l'avoir vu "gesticulant et surexcité". Au lieutenant Rollet, commandant d'un groupe franc, il déclare :

"Je ne peux pas vous dire qui je suis. Pourtant, vous me connaissez. Tout le monde me connaît. Si je vous disais mon nom, vous seriez effrayé."

Paris est libéré, les barricades sont enlevées, le général de Gaulle s'est installé rue Saint-Dominique mais, dans Paris toujours en liesse, Petiot apparaît en pleine effervescence.

Peut-être ne s'est-il jamais trouvé aussi parfaitement à son aise que dans cette ville où tout change quasiment d'une heure à l'autre. On dirait qu'il tient à appliquer lui-même le programme annoncé à Massu : il n'arrête pas de courir, Petiot.


 Ensuite, on va enfin mettre lui mettre la main dessus. Petiot enfin sous les verrous !

 Il déclare alors n'avoir assassiné que des collabo. Les Jo le Boxeur, François le Corse, Adrien le Basque, oui, ont eu le sort que méritaient des membres de la Gestapo. A propos de leurs femmes, il prononcera une formule d'un incroyable cynisme : "Que voulez-vous que j'en fasse ?" Mais les autres ? tous les autres. La liste ne cesse de s'allonger.

 Sur les murs de sa cellule, les gardiens découvriront cette inscription : "Ce que j'ai fait, c'est par esprit sportif que je l'ai fait, je ne demande même pas de remerciement."

 On ne peut s'empêcher de découvrir, tout au long de la vie, un évident complexe de joueur. Il se met dans des situations tellement inextricables ! D'autres s'y seraient englués. Lui rebondit.

 Il écrira d'ailleurs dans a cellule un livre intitulé : Le hasard vaincu. Il cherche à démontrer mathématiquement la certitude de gagner à tous les jeux. Entre deux chapitres, il compose des poèmes.


 Le procès s'ouvrira le 18 mars 1946. Quand il pénètre dans le box des accusés, il domine le public et le regarde bien en face, il reste debout.

Conscient de l'attention - souvent passionnée - dont il est l'objet, il s'assied enfin. Satisfait.

Comment ne pas être frappé par le réquisitoire, impitoyable et convaincant, comment ne pas être hanté par l'admirable plaidoirie ? Floriot a parlé durant six heures mais quel avocat aurait pu sauver Petiot ? Reconnu coupable de vingt-six assassinats, il est condamné à mort. 

Il sera guillotiné.


Quand elle a fini de me raconter cette histoire, ma Mamie m'a dit, je cite : "Petiot est mort d'accord, mais son esprit est toujours là. Et si tu fais des bêtises, il viendra s'occuper de toi..."

 A ce moment là très précis, c'est moi qui avait les chocottes...

 

 

Collection "Mamie explore le temps"

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin